Conformément aux engagements pris dans la lettre de politique de défense globale adressée à la Banque mondiale (novembre 2003), un effort notable est entrepris en vue de réformer en profondeur le secteur de la sécurité. Pour parer au plus urgent, des opérations de restructuration ciblées de certaines unités des Forces armées centrafricaines (FACA) et de la gendarmerie ont été menées au cours de ces trois dernières années, avec quelques résultats encourageants. Dans le même temps, un travail sur le long terme a débuté, avec pour objectif de modifier en profondeur le profil des forces de défense : recrutement multirégional des officiers et des militaires du rang, développement de leur formation en vue de l’acquisition de bases républicaines solides. Le rôle des compagnies de sécurité privées ne semble pas avoir fait l’objet d’une réflexion, en vue d’une bonne coordination des actions de sécurité par l’Etat. Afin de promouvoir une plus grande égalité et équité hommes/femmes dans la consolidation de la paix et de la prévention des conflits selon la résolution 1325, une attention particulière sera accordée aux compagnies de sécurité privées. Pour atteindre ces résultats, le Gouvernement a retenu quatre axes stratégiques prioritaires : (i) renforcement des capacités humaines et matérielles des FDS ; (ii) réforme, restructuration, réorganisation territoriale et transformation participative et coordonnée du secteur de la sécurité ; (iii) sécurité sous-régionale, lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre ; et (iv) rétablissement et développement de la confiance entre la population et les FDS.
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Education, développement des FDS et rétablissement de la confiance |
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Les analyses sur les crises politico-militaires en RCA disponibles mettent en évidence de nombreuses causes profondes liées au déficit de gouvernance, à la déliquescence du système de sécurité et de justice, ainsi qu’une déstructuration du capital social aux niveaux psychosocial et culturel qui constituent autant de freins à la réconciliation, à une paix durable et à une véritable reprise économique. Le lien et la confiance entre groupes sociaux et entre ces derniers et les autorités locales et nationales, en particulier à l’égard des membres des FDS, se sont totalement effrités.
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Sécurité sous-régionale, lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre |
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L’impact des conflits récurrents dans les pays frontaliers (en particulier la RDC, le Tchad et le Soudan avec le Darfour) s’est traduit, en particulier, par une prolifération incontrôlée des mouvements d’armes légères et de petit calibre. Le contrôle et la réduction des armes légères renvoient à des aspects de gouvernance du secteur de la sécurité, d’appui à la sécurité humaine et au relèvement au sein des communautés, notamment en milieu rural. L’efficacité de ces actions implique à la fois une démarche sous-régionale, et pour la RCA, des initiatives transfrontalières de consolidation de la paix.
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Réforme, restructuration, réorganisation territoriale et transformation participative et coordonnée du secteur de la sécurité |
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A la demande du Président de la République, une étude vient d’être engagée sur la réorganisation totale du dispositif territorial, avec pour objectif de doter chaque région militaire des moyens de faire face à l’insécurité latente qui règne en province. Il est envisagé de redéployer les forces armées hors de Bangui et de faire passer la sécurité de la capitale entièrement à la charge de la gendarmerie, de la police et de la garde républicaine.
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Renforcement des capacités matérielles et humaines |
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Les FDS ont connu une déstructuration très lourde au moment des évènements successifs qui ont secoué le pays dans un passé récent en termes d’infrastructures, d’équipements, des ressources humaines et connaissent encore des conditions socio-économiques déplorables. Deux ans après les élections, la RCA ne dispose toujours pas de FDS capables d’assurer pleinement la sécurité à l’intérieur et aux frontières du pays. Cette situation est en grande partie attribuable à une armée vieillissante et un manque cruel de moyens financiers et matériels face à l’énormité et à l’urgence des besoins.
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