Réforme, restructuration, réorganisation territoriale et transformation participative et coordonnée du secteur de la sécurité | ¦ Imprimer ¦ |
A la demande du Président de la République, une étude vient d’être engagée sur la réorganisation totale du dispositif territorial, avec pour objectif de doter chaque région militaire des moyens de faire face à l’insécurité latente qui règne en province. Il est envisagé de redéployer les forces armées hors de Bangui et de faire passer la sécurité de la capitale entièrement à la charge de la gendarmerie, de la police et de la garde républicaine. Pour des questions d’efficacité, la stratégie de délocalisation des FDS à l’intérieur du pays se fera conformément au développement des pôles de développement envisagé par le Gouvernement, avec l’appui de ses partenaires au développement, en particulier l’Union européenne. Sur les emplacements futurs des garnisons, l’UE construira un casernement pour la FOMUC, casernement qui sera rétrocédé par la suite aux FACA. Pour la construction des 24 casernes, le Gouvernement fera appel à d’autres partenaires, en plus de l’UE. Les unités qui seront installées en province, le seront avec leurs familles, ce qui permettra de stabiliser le personnel et devrait avoir un impact positif sur son comportement, tout en contribuant à renforcer la demande des biens produits dans ces pôles de développement. Dès que la nouvelle maquette sera finalisée, un chiffrage plus précis sera réalisé pour l’ensemble de ces opérations. Au niveau de la police, la réforme et la réorganisation territoriale commenceront par l’adoption d’un statut particulier, duquel découlera la décentralisation des grands services du corps de la police. La déconcentration au niveau régional et préfectoral est le corollaire d’une politique autonome de recrutement. Sur le plan administratif et de la gestion, il sera procédé à la révision et à l’informatisation des procédures budgétaires. |