Sur la base de la paix et de la sécurité retrouvées, la promotion d’une meilleure gouvernance et le respect de l’Etat de droit devraient permettre aux pauvres de tirer profit de l’accroissement des richesses en garantissant leurs droits humains et la pleine jouissance des résultats de leurs efforts. La bonne gouvernance et la restauration de l’Etat de droit sont fondamentales pour redonner confiance au secteur privé et dynamiser les investissements privés. En outre, leur amélioration devrait également se traduire par la mise en œuvre de meilleures politiques, notamment en matière de stabilisation de l’économie et en termes de ciblage des dépenses publiques sur les populations déshéritées ainsi que la promotion du genre.
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Gouvernance par secteur |
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Politique et institutions
La vie politique a été fortement marquée, depuis l’indépendance du pays en 1960, par l’instabilité des institutions politiques, caractérisée par 15 coups d’état. Depuis la mise en place en 1991 du système de multipartisme, une quarantaine de partis politiques ont été créés, dont beaucoup ne disposent d’aucun programme politique réel. La plupart des institutions souffrent d’un déficit (i) de cadres institutionnels et des outils adaptés ; (ii) de capacités techniques pour asseoir des véritables analyses critiques et des propositions de solutions au quotidien des Centrafricains et à la vie politique ; et (iii) des moyens humains et financiers pour fonctionner correctement.
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La République Centrafricaine a ratifié de nombreux traités internationaux et programmes d’action relatifs aux droits humains. Au niveau national, la volonté politique du Gouvernement s’est récemment traduite par l’adoption de la constitution du 27 décembre 2004 reconnaissant que tous les Centrafricains sont égaux dans tous les domaines de la vie économique, politique et sociale, l’adoption d’une politique nationale de population et l’adoption de la politique nationale de la promotion de l’égalité et de l’équité en 2005. Mais malgré ces avancées, les inégalités entre sexes persistent. Les femmes sont sous-scolarisées et en majorité analphabètes et les filles subissent encore aujourd’hui les mêmes inégalités. La Centrafrique a des taux de scolarisation féminins parmi les plus faibles d’Afrique centrale. En 2003, le taux net de scolarisation des filles était de 36,9 %, contre 44,3 % chez les garçons. Le nombre de femmes analphabètes (68 %) est plus élevé que celui des hommes (46,2 %). Les causes de ces inégalités sont nombreuses et bien connues. Elles sont d’ordre économique, institutionnel et socio-culturel. |
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Environnement économique |
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La lutte contre la pauvreté en milieu urbain et rural sera fondée sur une croissance économique forte, nécessaire pour inverser les effets pervers de la pauvreté tant au niveau national que régional tout en maintenant le socle des politiques macroéconomiques prudentes afin d’enclencher une relance qui s’appuie sur une dynamique durable, en accord avec les grandes lignes des programmes conclus avec les institutions de Bretton Woods.
Cette relance de la croissance s’appuiera sur des secteurs qui induisent (directement et indirectement) une amélioration importante et durable des revenus et une croissance créatrice d’emplois, portée par des investissements tant publics que privés.
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