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Au vu de toutes ces difficultés et de l’importance du secteur pour le développement du pays, le défi actuel et permanent du Gouvernement consiste à prendre des mesures capables de redressement afin de favoriser le retour à la libre circulation des personnes et des biens. Ces actions s’appuient sur la vision du secteur afin que « d’ici 2015, le pays, désenclavé sur le plan intérieur et extérieur, dispose d’un cadre cohérent et intégrateur de gestion et de prise en charge des infrastructures de transport ». Pour atteindre ces résultats, les orientations du Gouvernement s’articulent autour de deux axes stratégiques : (i) le renforcement du cadre institutionnel ; et (ii) la réhabilitation, la construction et la viabilisation des infrastructures de transport. Pour cela, le Gouvernement entend réaliser les principaux objectifs suivants :
Sous réserve de la disponibilité progressive de ces ressources, la stratégie du transport s’articulerait autour du : Secteur routier(i) désenclavement extérieur en mettant un accent particulier sur la réhabilitation puis le bitumage des axes régionaux ci-après (cf. Tableau 2, Graphique 4) : (ii) désenclavement intérieur :
Secteur fluvialRevitalisation du complexe Oubangui-Sangha comme voie de sortie de la RCA. Secteur aérien
Dans le but de mettre en œuvre le programme ambitieux de réhabilitation des infrastructures, le Gouvernement a convenu de mener des actions opérationnelles qui s’articulent autour des axes suivants : Axe 1 : Renforcement du cadre institutionnelRenforcement du cadre institutionnel responsable de la gestion des activités du secteur ainsi que des capacités institutionnelles des structures en charge de la formulation et de la mise en exécution de la politique du secteur. Le Gouvernement dispose déjà d’appuis identifiés tels que ceux de l’Union européenne, de la BAD et de la Banque mondiale. Sous réserve de moyens supplémentaires, ces structures devraient notamment mettre en place un système d’information sur l’état des infrastructures et harmoniser la réglementation des transports avec les règles sous-régionales et internationales. Axe 2 : Mobilisation des moyens existants des départementsIl faudrait mobiliser les moyens existants des départements pour (i) les études techniques de réhabilitation des routes en terre et d’entretien périodique des routes bitumées ; et (ii) les ouvrages d’art de liaison régionaux. Cette action a déjà commencé pour les entretiens qui seront financés par la Banque mondiale et l’Union européenne en plus du bitumage de la section Bouar – Garoua Boulaï. Axe 3 : Recherche de financements ultérieursLa recherche de financements pour la période 2008-2010 est essentiel pour (i) les études de bitumage des axes internationaux et de désenclavement et les infrastructures de transports fluvial et aérien ; et (ii) la réalisation d’un programme d’urgence 2008-2010 sur les routes en terre et les ouvrages d’art étudiables avec les moyens existants. Axe 4 : Réhabilitation des infrastructures de transportLa réhabilitation des infrastructures de transport dépend de trois objectifs principaux : (i) réhabilitation, construction et viabilisation des infrastructures de transport des grands axes de désenclavement international reliant les grandes villes du pays ; (ii) réhabilitation des voies d’eau navigables (Oubangui, Sangha) ; (iii) et réalisation du second programme d’investissement d’urgence sur les routes en terre et les ouvrages d’art. Ces différentes actions sont prioritaires et primordiales pour la République Centrafricaine afin de réduire les goulots d’étranglement dans ces secteurs qui influencent fortement les niveaux de prospérité économique du pays et de fait réduire substantiellement la pauvreté. Les grands axes de transport permettant l’accès aux pays limitrophes |