Le capital humain (en combinaison avec le capital financier et le capital naturel) joue un rôle déterminant pour soutenir la croissance à long terme. La stratégie de réduction de la pauvreté vise à accroître le capital humain dans les domaines essentiels de l’éducation et de la santé, en privilégiant les actions qui touchent les régions les plus affectées par le phénomène de la pauvreté. L’accent doit être mis sur le capital humain car le niveau de santé et le niveau de connaissance sont des composantes du bien-être, mais aussi parce que le capital humain est un déterminant essentiel de la réduction de la pauvreté monétaire.
L’accroissement du capital humain devrait donc impérativement bénéficier à l’ensemble de la population, notamment aux femmes, mais aussi aux groupes sociaux tels que les handicapés, les victimes de conflit, les orphelins, etc. Leur paupérisation réduit leur capacité à réagir et à se défendre ce qui les plonge dans des conditions d’extrême vulnérabilité et d’exclusion sociale. Comme l’a révélé le profil de pauvreté, le faible niveau de capital humain est un déterminant important de la pauvreté monétaire et non monétaire.
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Pour maximiser l’impact économique et social de l’éducation, des progrès vers une couverture universelle de l’enseignement fondamental de meilleure qualité seront nécessaires. Pour les autres niveaux d’enseignement (secondaire général et technique, enseignement supérieur), l’accent sera mis sur la qualité et la pertinence des enseignements (diversification, professionnalisation, amélioration de l’efficacité interne) qui devront être au cœur des politiques éducatives futures. Dans cette perspective, la mesure et le suivi de la performance « externe » du système devraient permettre une meilleure adaptation de l’offre éducative aux besoins de l’économie nationale.
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Le chômage et le sous-emploi sont à la base de la dégradation des conditions de vie avec ses corollaires, qui sont la délinquance juvénile et l’insécurité grandissante. Par conséquent, la stratégie de réduction de la pauvreté doit nécessairement s’appuyer sur une politique nationale de promotion de l’emploi, étant donné que l’emploi est la principale source de revenus du pauvre. Dans cette perspective, l’emploi ne doit plus être considéré comme une simple résultante de la politique macroéconomique, mais plutôt comme un inducteur de croissance économique et un moyen efficace de lutte contre la pauvreté.
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Jeunesse et sports |
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Sports
- renforcer les capacités du département des enseignants d’éducation physique afin de couvrir les énormes besoins des lycées et collèges ;
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doter nos principales régions en infrastructures sportives et en équipements sportifs de qualité.
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Santé et VIH/SIDA |
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Axe 1 : Relèvement du financement intérieur
Le secteur de la santé nécessitera un relèvement du financement intérieur à au moins 15 % du budget national pour couvrir les services et programmes prioritaires de santé.
Axe 2 : Redynamisation du système de santé
Les actions consisteront à redynamiser le système de santé : former et employer le personnel qualifié, construire/réhabiliter et équiper les formations sanitaires, redynamiser la gouvernance des activités et programmes sanitaires.
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